BILAN DE COMPÉTENCES : UN OUTIL PERTINENT

Le bilan de compétences : un outil indispensable pour s’adapter au monde du travail

Créé par la loi du 31 décembre 1991, le bilan de compétences a plus de 30 ans, mais reste d’une actualité criante. Pensé pour promouvoir la formation continue et anticiper l’obsolescence des compétences, il permet aux travailleurs de mieux gérer leur carrière dans un monde en mutation constante.

Avec l’accélération des changements technologiques (IA, digitalisation), organisationnels (télétravail) et environnementaux, il répond à une nécessité croissante.

Un tournant marqué par le confinement

Le confinement de 2020 a révélé les fragilités de nombreux métiers et redéfini les équilibres entre vie professionnelle et personnelle. Cela a entraîné une forte hausse des demandes de bilans de compétences : aujourd’hui, environ 100 000 bilans sont réalisés chaque année.

Malgré cet essor, le dispositif reste parfois mal compris, réduit à tort à des tests ou à une liste de métiers. En réalité, il s’agit d’une démarche complète et structurée.

Un cadre légal et personnalisé

Encadré par le Code du travail (Articles L-6313-1 à 8), le bilan de compétences repose sur trois phases :

  1. Préliminaire : identifier besoins et objectifs.
  2. Investigation : analyser compétences et motivations.
  3. Conclusion : synthétiser les résultats et définir un plan d’action.

Cette démarche, limitée à 24 heures, aboutit à une synthèse formalisée, aidant à construire un projet professionnel clair et personnalisé.

Des financements variés

Le bilan de compétences peut être financé par :

  • Le Compte Personnel de Formation (CPF), mode de financement principal depuis 2018.
  • L’employeur via le plan de développement des compétences.
  • Des dispositifs publics, comme l’Aide individuelle à la formation (AIF) pour les demandeurs d’emploi.
  • L’autofinancement.

Un dispositif accessible à tous

Ouvert à tous les actifs, le bilan de compétences attire principalement :

  • Les femmes (80 %) et les salariés en poste (83 %).
  • Des professionnels âgés de 35 à 49 ans, mais aussi de plus en plus de jeunes actifs et de seniors.

Des professionnels certifiés pour accompagner

Autrefois réservé aux psychologues du travail, le bilan est désormais proposé par des professionnels divers, répondant à des exigences spécifiques. Les organismes doivent être certifiés Qualiopi pour les financements CPF, garantissant des prestations de qualité.

Un levier pour des transitions diversifiées

Souvent associé à la reconversion, le bilan de compétences ouvre bien d’autres possibilités :

  • Évoluer dans son entreprise ou changer de poste.
  • Créer ou reprendre une activité.
  • Suivre une formation pour progresser.
  • S’épanouir dans son poste actuel avec un nouvel équilibre.

Un outil clé pour construire l’avenir

En offrant un espace de réflexion structuré, le bilan de compétences aligne les aspirations des bénéficiaires avec des projets professionnels concrets. Face aux mutations du marché du travail, il devient un levier essentiel pour évoluer, se réinventer et donner du sens à sa carrière.

Loin d’être un luxe, le bilan s’inscrit comme une étape stratégique dans des parcours de plus en plus diversifiés.

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